Toute les nuits je rêve
De toute de n'importe quoi
Je rêve que j'ai eu la fève
Et que c'est moi le roi
Je porte une couronne
Et un beau sceptre en or
Le chapeau d'Al Capone
Une bague à tête de mort
Je roule dans un beau carosse
Même que des fois j'ai la trouille
Que la fée Carabosse
Me la change en citrouille
Je crie Sa Majesté
Voudrait une tasse de thé
Et ce soir à souper
Du chili con carne
Je lève des impôts
La dîme et la gabelle
Pour nourrir les escargots
De ma garde personnelle
De soupe au vermicelle
Toutes les nuits je rêve
De tout de n'importe quoi
Je rêve que j'ai eu la fève
Et que c'est moi le roi
Je vais à la chasse à courre
Avec les Pinçon-Charlot
Mais on arrive à la bourre
Et le plan tombe à l'eau
J'ai plein de courtisanes
Avec qui je bois des tisanes
Je leur fais des petits bâtards
Que je nourris de carambar
Matin, midi, et soir
Pour mieux régner je divise
Y en a je leur fais la bise
Y en a je la leur fais pas
Gouverner c'est comme ça
Epiphanie
Oh ! oui
Epiphanie
Oh ! oui
J'envisage d'abdiquer
En faveur du dauphin
Mais il s'est fait mettre au piquet
Par sa prof de dessin
Quand je sais pas quoi faire
Je réunis mes généraux
Je déclare deux ou trois guerres
Et puis je vais boire l'apéro
Toutes les nuits je rêve
De tout de n'importe quoi
Je rêve que j'ai eu la fève
Et que c'est moi le roi
Toutes les nuits je rêve
De tout de n'importe quoi
Toutes les nuits je rêve
Je n'ai pas le choix
C'est plus fort que moi
"If you're still in need of something to read…" Blog littéraire. Nouvelles. Poèmes. Poèmes en prose. Pièces de théâtre. Textes critiques.
mercredi 22 mai 2019
samedi 11 mai 2019
Madame Octave (Requiem pour tante Léonie)
Madame Octave
Tu bois la pepsine jusqu'à la lie
Tu digères plus ton eau de Vichy
Et tu sors plus beaucoup de ton lit
Madame Octave
Mais là-bas tout au bout de ton lit
Y a ton neveu qui apporte le tilleul
Le thé ou la verveine à son aïeule
Madame Octave
Et quand tu lui tends une madeleine
Que tu as trempée dans ta verveine
Ça entre dans son âme d'enfant
Et ça s'y grave
Ça en ressortira quand il sera grand
Madame Octave
Tu bois la pepsine jusqu'à la lie
Tu digères plus ton eau de vichy
Et tu sors plus beaucoup de ton lit
Mais c'est pas grave
T'as ton passeport pour l'éternité
Ton neveu va te ressusciter
Bientôt tu pourras te reposer
Madame Octave
Dehors y a le clocher qui sonne
Au loin coule la Vivonne
Bientôt tu pourras te laisser aller
Madame Octave
Le soleil frappe sur les toits
Au loin y a un chien qui aboie
Maintenant tu peux te laisser aller
Madame Octave
Tu bois la pepsine jusqu'à la lie
Tu digères plus ton eau de Vichy
Et tu sors plus beaucoup de ton lit
Madame Octave
Mais là-bas tout au bout de ton lit
Y a ton neveu qui apporte le tilleul
Le thé ou la verveine à son aïeule
Madame Octave
Et quand tu lui tends une madeleine
Que tu as trempée dans ta verveine
Ça entre dans son âme d'enfant
Et ça s'y grave
Ça en ressortira quand il sera grand
Madame Octave
Tu bois la pepsine jusqu'à la lie
Tu digères plus ton eau de vichy
Et tu sors plus beaucoup de ton lit
Mais c'est pas grave
T'as ton passeport pour l'éternité
Ton neveu va te ressusciter
Bientôt tu pourras te reposer
Madame Octave
Dehors y a le clocher qui sonne
Au loin coule la Vivonne
Bientôt tu pourras te laisser aller
Madame Octave
Le soleil frappe sur les toits
Au loin y a un chien qui aboie
Maintenant tu peux te laisser aller
Madame Octave
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